jeudi 21 janvier 2010

Tie Guan Yin 9 (Taiwan) - 8gr/10 cl. Et autres options..


Essai de TGY 9 avec un dosage important, expérience atypique:
8 gr/ ZHONG 10 cl


20

20

25

30

40

1

1 30

1 45

2

3

ETC..


>> Intéresant. Bien parfumé. Mais pas convaincu de la méthode... plus de détails dans le nez. Cependant sentiment qu'il manque "quelque chose", manque de profondeur... Peut-être pas assez poussé, temps trop timides... A voir...

Des "choses" en plus, en mieux et plus complet, il me semble, si on infuse 3 min sur dosage adéquat, soit 5,5 -6 gr pour la shui Pin... Surtout en ce qui concerne la bouche et la persitence...


Le gong fu cha à la ricaine reste un mystère à part entière...


Assez emballé par ce thé au départ, j'en suis de moins en moins fan... Comprends pas trop pourquoi Gilles était si enthousiaste en en parlant... OK pour une structure en bouche étonnement belle pour un TGY, tout se tient bien, exemplaire même... mais parfums/aromatique pas très excitante, surtout la note de fumée, bof...


Sinon, du contenu: notes toréfiées, patissières, fruits cuits (pruneaux), crème, crème de marron, sucre-miel, vanille, céréales, papaye mûre... Très beau niveau texture dans les première inf., devient par la suite un peu rapeux, astringeant...

Finalement, peut-être pas si fan que ça des TGY de Taiwan...


>> Poursuivre une exploration avec des temps longs:


5,8 gr (théière à Rochers):

2' 40
2' 45
3
3 20
3 30
4
etc..




Belle consitence, densité, rond, doux... La nature gourmande est bien mise en valeur, bien présente. L'avantage de la technique: une persistence en bouche vraiment remarquable, une bouche bien grasse, presque huileuse...
Toutefois, on perd un peu en dynamique, en relief...




Réessayer le shoot avec théière et temps plus longs...

14 gr/ Yixing à Rochers 14 cl:

en cours... BINGE DRINKING !!! ... des méthodes de tox...

Pas de prises de notes rigoureuses, temps de mémoire:

R 35" - 30" - 35" - 30" - 40" - 50" - 1' - 1'20"- 1'30"- 1'45"- 2'- 2'30"- 3'- 4'- 5'- 6'- 7'....

Globalement, une expérience intéressante:

- TGY 9 m'est apparu sous un jour nouveau et insoupçonné. Des notes inaperçues auparavent me sont apparues. Beaucoup de complexité et de détails.

- La méthode fonctionne comme un Scanner: elle découpe le thé en strattes, offre du détails sur les composantes aromatiques. Ces composantes apparaissent plus distinctes et en succession. Fait aussi comme un effet d'agrandissement (blow-up) sur des détails qui se succèdent et donnent à décourir... Les multiples infusions sont très différentes les unes des autres.

- La longueur en bouche est remarquable: longue, complexe, évolutive. Alors qu'avec des paramètres plus "calmes" on obtient un "tout", un agrégat de composantes, ici on ressent clairement une succession dans l'évolution des parfums en bouche, on passe d'une note à une autre... les différentes molécules sont plus individualisées, avec des infusions longues, c'est comme si elles se recomposait pour former des argrégats (hypothèse)

- Contrairement à ce que je pouvais penser jusqu'ici, la longueur en bouche n'est pas forcément tributaire de la longueur d'infusion, c'est surtout, il me semble une affaire de niveau de concentration de la liqueur... De plus en plus, je tends à penser qu'un "thé bien réussi", c'est un thé avec un beau niveau de concentration, une belle densité.

- Ce qui est surtout marquant avec cette méthode, c'est l'effet physique un peu ennivrant que le thé, à cette dose, fait sur l'organisme... On le sent circuler dans le corps comme une bonne rasade d'alcool (ou une autre substance psycho-active). On sent tout de suite un effet relaxant, un relâchement musculaire, changement du rythme cardiaque... un effet "circulation d'énérgie". Après quelques tasses, on ressent une certaine "ivresse"... j'ai même été un peu surpris par la rapidité de la prise de pouvoir par le produit. Ce qui m'a un peu fait penser au "binge drinking"...

- Le nez est très complexe et bien affirmé. Mais je pense que l'effet de cette méthode porte surtout de fruits, à ce niveau, avec des thés plus fragrants (genre Anxi TGY)

Question technique:

- c'est de plus en plus évident pour moi, qu'en deça d'une durée d'infusion de 30 secondes, le thé n'a pas le temps d'exprimer ce qu'il a à dire... Doser à fond et infuser 10 secondes, ça ne donne pas grand chose dans la tasse.

- niveau dosage, 14 gr/14 cl, ça me parait assez proche d'un optimum pour un dosage maxi. lLe thé occupe tout l'espace, sans être trop compressé, il reste encore de la place pour l'eau. C'est à mon avis important que le thé puisse se déplier et se mettre en place dans la théière.

- niveau timing: pour les inf. 1 et 2, il restait encore un peu de marge possible pour prolonger... Mais pour les infusions 3-4-5, c'était peut-être un peu limite... peut-être faudrait-il penser à diminuer un peu la durée une fois que le thé est bie réhydraté et se met à travailler plus vite... Les infusons 3-4-5 montrait une certaine nervosité en bouche, des tannins un peu "hirsute" (ça m'a même fait penser à un thé rouge) Ce qui me fait dire que c'était peut-être un peu long... Ensuite belle évolution vers plus de douceur.

- Peut-être qu'un dosage "shoot" un tout petit peu plus réduit, genre 10 gr, laisserai une meilleure marge de manoeuvre pour pousser d'avantage l'infusion sur les premiers passages histoire de gagner en peu en rondeur et faire sortir plus de choses ??? Mais on reviendrait alors plus dans une optique un peu extrême du "doser fort/ infuser longtemps mais pas trop"... Il ya d'ailleurs, une certaine continuité entre ces méthodes...

Alors:

- 14 gr de ce TGY 9 ça fait exactement 10 euros. Est-ce que ça en valait le coup? Faut au moins l'avoir fait une fois pour savoir... Oui, cette méthode est plus une petite curiosité à essayer de temps en temps pour changer ses habitudes et voir les choses sous un autre jour, pas une méthode pour le quotidien.

- Faudrait sans doute que je continue à essayer la méthode et me rôder avec des thés plus courant, pour voir... J'avais déjà essayé cette méthode avec du Shui Xian 1 et du Tie guan Yin 2, c'était intéressant, mais j'vais trouvé que les innombrables infusions que l'on pouvait en tirer se ressemblaient fort, et finissaient pas lasser... A l'époque, j'avais utilisé ma mini yixing "sport" de 6,5 cl...

mercredi 13 janvier 2010

Cognac Jenssen Carte Blanche XO





We gave our cellar master free hands to compose an avant-garde cognac – light and fruity with no additives. The result is… Carte Blanche, authentic Grande Champagne, pure in its conception.

Connoisseurs will appreciate its bright, golden colours and undisguised, elegant character.


Behind a veil of delicate flowers like jasmine and honeysuckle, generous notes of citrus, apricot and melon give body to this vivid twelve year old.


Hints of vanilla and cedar reveal the discreet touch of French oak barrels used in this uncompromising blend.


You will recognise Carte Blanche as being an indisputable member of the Jenssen Family – although different from its older members. While it legally qualifies for the “XO” category, the accent is put on light and fresh aromas rather than on heavy and candied ones. To the extent that each season should have its cognac, one could suggest that Carte Blanche be drunk in spring and summer, while its older family members belong to winter and fall...


(texte et photo par Jenssen)

ARDBEG Airigh Nam Beist 1990 46%




Distillé en août 1990 et mis en bouteille en 2006, cette version finement tourbée et non filtrée à froid est un véritable témoignage de l'histoire de cette distillerie mythique. Prononcez "Erich Nam Bist".

Couleur : or soutenu.

Nez : fin et riche à la fois. Une belle combinaison d’embruns salés, de crème glacée à la vanille, d’huile tourbée et de caramel constitue la première impression olfactive. D’autres notes viennent également compléter cette délicieuse structure: fenouil, pommes de pain, zeste de citron, légères saveurs de feuilles de géranium et lavande. En ajoutant un peu d’eau, les arômes tourbés et fumés s’intensifient nettement mais laisse également place à une merveilleuse salade de fruits avec des kiwis, melons, fraises et prunes bien mûrs et juteux. On retrouve également des raisins au chocolat enveloppés par la fumée et la tourbe.


Bouche : typiquement Ardbeg avec des arômes de tourbe et un caractère subtilement fumé. Un large éventail de sensations s’ouvre au palais : sirop d’érable, bacon fumé, saveurs sucrées et de fruits bien mûrs. La réglisse, le chocolat et le café noir complètent enfin cette myriade en arrière-plan.


Finale : très longue et crémeuse, sur la tourbe séchée et l'orge maltée.


(texte de LMW)

ARDBEG Uigeadail 54,2%





Cette version d'Ardbeg fort degré (54.2%) a été élu "meilleur single malt au monde de l'année 2009" par Jim Murray, auteur de The Whisky Bible. Uigeadail est le nom de la source qui donne à la distillerie d’Ardbeg son eau si précieuse. Uigeadail est aussi un subtil assemblage de fûts de 10 et 13 ans ainsi que de quelques fûts des années 1970. Idéal avec un cigare.

Couleur : or


Nez : Le nez non dilué est profond et arrondi – la saveur du caramel au chocolat et du sucre d’orge se marie à celle des dates, du raisin, accentuée par les notes moelleuses du sherry. Vient ensuite la rondeur du cuir et l’huile de lin. Avec une pointe d’eau, la douceur cède la place au rayon de miel malté, la saveur des raisins de Corinthe émergeant à travers la douceur fumée d’un pudding aux fruits bien cuits au feu.


Bouche : Doux, moelleux et huileux, avec un goût en bouche soyeux. La saveur douce du début, qui dévoile des accents de cake aux fruits et de mélasse, cède le pas à la saveur fumée d’un barbecue ou d’un rôti au miel relevé avec une très légère pointe d’olive.


Finale : Une finale à nouveau longue, alliant douceur et sécheresse, avec des notes évoquant


(texte et image provennant de LMW)

vendredi 8 janvier 2010

Thé de Rocher: le retour - de nouvelles bases pour une exploration...

Retour à une consommation assidue des Rochers depuis un petit moment. Sans doute que le climat polaire actuel y est un peu pour queqlque chose. Ce style de thé va bien pour coocooner bien au chaud chez soi...

Un retour qui se fait aussi sur de nouvelles bases techniques : après avoir exploré le "doser très fort-infuser assez court" et être passé ensuite au "doser modérement- infuser très longtemps", je cherche actuellement à réunir dans un compromis les apports de ces 2 orientations techniques opposées... L'objectif est d'avoir une infusion très fragrante et détaillée au nez, tout en ayant une bouche ronde intense... recherche d'équilibre, de compromis, de "voie du milieu", de balance entre les composantes... asssez "asiatique" comme idée... Bref, ça va vers le " Doser assez fort - infusuer assez longtemps", MAIS ni trop ni trop peu...

Alors, recherche dans cette direction:

- Doser "abondamment", mais pas trop, disons que le thé doit bien occuper l'espace...
7 gr pour la théière "branche de pin" de 14 cl, une bonne moyenne - 4,5 à 5 gr pour un Zhong

- Infuser relativement longtemps pour le dosage, mais ni trop ni trop peu... L'objectif est d'infuser suffisament pour faire sortir un max de notes aromatiques tout en conservant une clarté expressive qui laisse une place aux notes les plus délicates. Donc pas trop, sinon on écrase un peu les parfums les plus délicats par des notes un peu lourdes... Suffisament longtemps pour faire sortir les sucres et arrondir la bouche (mais pas trop sinon on alourdi un peu trop la liqueur, ce qui la fait aussi perdre en vivacité et la rend un peu terne, sans éclat...)

1'25 à 1'50 suivant le thé pour un début (ou ce qu'on souhaite comme réglage) une bonne fourchette pour un compromis...


....

Da Hong Pao 4

Version torrefaction intense du DHP

Après de multiples essais de différentes formules d'infusion, celle qui m'a le plus plus, c'est un dosage assez fort avec des temps assez modérés au début, longs ensuite:

7 gr dans ma Yixing "branche de Pin:

Rinçage
1'25
1'25
1'45
2'
2'45
3'40
4'40
5'40
6'40
8'
10'
4h
5'


cette formule fait, à mon avis, une bonne balance entre les notes de tête les plus volatiles et les notes de fond qui donnent du corps de de l'onctuosité à la liqueur, tout en évitant de trop l'alourdir, et en évitant aussi de faire sortir trop les tannins avce des infusions un peu pousées (une petite astringeance peut apparaitre quand on pousse un peu trop rapidement ce thé). Cela donne une concentration que je trouve "medium", avec une bonne homogénéité au fil des infusions...



Notes aromatiques

- Très parfumé, capiteux, très complexe et élégant

- Dominante assez marquée de bois ciré, de grain de café, de cacao bien torréfié, osier

- Présence bien marquée du caractère minéral, quasiment "terreux"... Aussi quelque chose d'un peu "animal", de sauvage - Notes plaisantes que j'imagine bien être celle du terroir d'où vient ce thé... Notes des nature montagneuse, de sous-bois (dans un caractère complétement différent de l'utilisation de ces termes pour un Pu er)

- Evolue sur la patisserie...

- A la fois très corsé (puissant) et doux (rond- sucré) - Très long en bouche et très évolutif - va du torréfié (cacao amer), du boisé, vers le fruit séché (pruneaux...) et les patisseries (gâteaux)

- Dans les notes les plus "aériennes", quelque chose de très élégant, qu'on pourrait presque dire de "fleuri" - Dans ce registre: des notes fraiches, tige végétale un peu ligneuse, source d'eau fraiche dans les rochers...

- Un caractère un peu fruité en arrière plan (qui prend de plus en plus de présence au cours des infusions): les pruneaux, mais aussi des fruits très sucré, comme la poire bien mûre...

- En bouche: beaucoup de finesse (à condition de bien modérer la durée d'infusion, ni trop ni trop peu...) - Infusé trop longtemps, au delà de 2'30" (en 1-ière inf.) devient assez lourd...

Caractère général:

Difficile de synthétiser ce thé qui a de multiples facettes. Il se distingue surtout par une présence très marquée des notes torréfiées (cacao), minérales (terre) et boisées qui sont très intenses... mais, derrière cela: beaucoup d'autres choses...

Un thé abondamment fréquenté mais qui me semble toujours un inconnu, tant il a offrir... Et tant, il offre des possibilité de variations suivant la technique d'infusion utilisée.


Prix actuel: environ 100 euros

Shui Jin Gui

Wu Yi Yan Cha - Faible torréfaction et oxydation - Probablement un erécolte déjà ancienne qui a bien reposé -
Prix: 62 euros/100gr

7 gr yixing

Rinçage
1'50"
2'
2'10"
2'40"
3'20"
4'
5'
7'


>> Très bons paramètres - Une première infusion déjà un peu corsée et dense (mais OK)
Bonne balance et bonne évolution au cours des infusions.


Notes aromatiques:

- Caractère général : très "nature" et sauvage

- Minéral, caramel, végétaux aromatiques, plantes (un caractère un peu séveux), Fleurs séchées, Coffre en bois, bois ciré, tabac Blond.... devient plus miel sur l'évolution, belle expression de fraicheur (un peu camphrée ?), le Moka et le miel (deviennent plus présent au delà de l'attaque assez minérale et un peu sauvage), caractère fleuri perceptible sur toue l'évolution...

- très présent en bouche, persistent - Un caractère assez "épais"- des tannins assez présents, avec un volume en bouche important mais bien enrobé (peut toutefois devenir un peu astringeant dans certaines dégustation ou si on pousse...)

Caractère général:

Sauvage - plantes aromatiques - minéral - caramel - tabac blond

Qian Nian Ai

7 gr Yixing


1'40"
1'45
2
2'30"
3
4
5
6
7
11

...



Choix technique satisfaisant bonne équilibre entre différents composants (nez-bouche), concnetration, présence... Le nez reste délicat et détaillé, la bouche gagne en rondeur sans être trop envahissante
...


Notes aromatiques:

- Café doux, Chocolaté, praline...
- Présence minérale bien marquée: terre, métal ferreux, pierre...
- Très belle présence de la note vanillée
- Evolution sur le boisé, le bois ciré, cire, régilssé, bois odorant
- Belle notes gourmandes et patissières - Notes briochées comme dans un vieux Cognac XO

- Très belle évolution et durabilité en bouche



Caractère général ditinctif:

Gourmandises, confiseries au chocolat, patissier


Note:

De fabrication récente (Printemps 2008), ce thé devrait encore s'affiner... A suivre.