lundi 1 mars 2010

Bas Armagnac - Chateau de Ravignan - 1982




Mis en bouteille en 2007 >> 25 ans


Probablement l'origine d'une future passion pour les Armagnac millésimés...

Approche très puriste: pas réduction avec ajout d'eau, ni caramel.



Compromis très réussi entre l'apport du viellissement et la conservation du fruité du raisin.


Notes boisées de chêne, tend même un peu vers le santal et le cèdre, légèrement goudroné.
Epicé, poivre blanc, canelle...
Fruits: raisins, abricots, pruneaux, écorces d'orange...
Sur la finale: notes fraîches un peu camphrée, eucalyptus...

Structure tannique bien développée, tannins proches de ceux d'un vin, mais bien enrobé... tout est bien intégré.

A l'aération devient plus gourmand et gagne en sucrosité, les parfums s'ouvrent. En début d'aération on retrouve même des arômes de vernis, ensuite, le fruit se découvre ainsi que le bois précieux qui devient plus "pur"....

La non dilution donne beaucoup da caractère...

(Bien plus intéressant que la plupart de Cognac....)

Cépage: Baco, ugni blanc, colombard, folle blanche.

5 commentaires:

Patrick a dit…

Tiens, c'est drôle, j'ai terminé mon dîner vendredi soir, dans mon restau de quartier favori, avec un Château de Ravignan... De tous les alcools, l'Armagnac me parle, je me suis souvent proposé de m'y intéresser davantage.

Merci pour l'invitation à promenade dans ce "jardin secret" !

Thomas a dit…

Je me suis un peu réintéressé aux alcools ces derniers temps, histoire de voir ce que mon expérience en matière de dégustation de thé pourrait m'apportrer comme regard nouveau, et vice-versa, voir comment les dégustations d'alcool pourrait changer mon regard sur le thé

J'ai donc regouté à pas mal de choses et je dois dire que l'armagnac m'a tout particulièrement charmé...

Concernant Chateau de Ravignan mon très compétent caviste me disait qu'il y avait de très grandes différences d'un millésime à l'autre, ce qui rendait cette marque particulièrement attrayante, je suis curieux d'en essayer d'autres... Sais-tu quel Ravignan tu as eu l'occasion de gouter ?

Il m'a aussi particulièrement recommandé les armagnac Darroze, qui est une sorte de négociant...

Patrick a dit…

Hélas non, je ne sais pas quel millésime on m'a servi, je n'ai même pas pensé à demander ! Mais je retourne souvent chez ce restaurateur, très amoureux des bons vins en particulier, je poserai la question la prochaine fois.

De ta description, je retrouve des notes certaines, telles le cèdre, les pruneaux, l'écorce d'orange, je n'est pas souvenir de quelque chose de très poivré, mais tout cela est évidemment trop vague, pas assez caractéristique pour identifier un millésime particulier.

J'adore ces nez qui prennent le temps de s'ouvrir.

Je suis récemment passé devant une boutique à Paris. Je crois qu'il s'agit de celle-ci. Je n'en ai pas poussé la porte, mais le ferai sans doute.

Patrick a dit…

Oups, le lien ne fonctionne pas. Je voulais inclure celui qui suit.

http://www.armagnac-castarede.fr/

Thomas a dit…

Merci pour l'adresse de Castarède

En allant au musée jacquemart -andré je suis déjà passé devant cette boutique qui avait attiré mon attention, c'est assez "pointu" une telle boutique, ça vaut certainement le coup d'essayer ou ne serait-ce que d'y pousser la porte, ce sont surement des passionnés...


C'est vrai qu'avec un peu d'aération le nez de ce type d'alcool s'ouvre d'un emanière remarquable (c'est le cas aussi pour les bons whisky, pas la peine de se précipiter...)